Il s'agit du premier projet pour le maître d’ouvrage dans cette catégorie, à intégrer une dimension environnementale. Les enjeux de ce projet sont multiples : allier la partie financière à la partie technique et environnementale.

Le bois a été une priorité pour construire cette structure bien que les portées importantes aient défini des hauteurs de poutres imposantes ; plus de 2ml. La pérennité des poutres périphériques a été assurée par des avant-toits. La toiture a été entièrement végétalisée avec un arrosage par la récupération des eaux de pluies de la même toiture par le système kipoluie. Vertueux mais pas seulement : en effet l’arrosage par l’eau du réseau aurait dû être alimenté depuis le bâtiment de logistique mais traverser de grandes distances de voiries lourdes.

Le montant des travaux aurait été équivalent à ceux de la solution de récupération, voire plus cher. Cette végétalisation de la toiture a deux objectifs : assurer le retardement du rejet des eaux pluviales dans le bassin d’étalement qui est surchargé, et de minimiser l’isolation de la toiture par cette protection passive.

La protection solaire passive de la façade sud est assurée par la plantation d’arbres dans la bande d’espaces verts.

L'empreinte carbone est réduite et l'ambiance de travail des employés devient bien plus agréable, un aspect négligé sur les sites de logistique, bien souvent abandonné aux enrobés et bétons.